Esprit Sain dans un Habitat Sain voilà ce qui pourrait définir la Maison Bio Climatique.
Vivre sainement dans un habitat qui nous apporte ce dont on a besoin, en accord avec le cycle naturel de la Terre.
Comment cela peut-il être possible ? Est-ce vraiment intéressant d’un point de vue économique ?
Depuis la nuit des temps, les Hommes utilisent la Nature pour vivre, bâtir, se protéger. Historiquement parlant, les premières habitations étaient faites de bois, de feuillages et de peaux d’animaux. En Mésopotamie, l’utilisation de la terre crue pour ériger les cités étaient très répandues. Et n’oublions pas qu’en Armorique, « un village peuplé d’irréductibles gaulois » avaient pour habitat des huttes faites de pailles et de bois.
A cette époque on bâtissait avec ce que l’on trouvait à l’état naturel et pour certaines cultures, selon le cycle des éléments.
De nos jours, l’évolution des matériaux, des connaissances, nous permet d’avoir des constructions plus solides, plus résistantes certes, mais pas toujours en accord avec la Nature ambiante.
La Conception Bio Climatique fait partie de ce savoir ancestral qui a réussi malgré tout à traverser les âges et nous apporte des solutions aux problèmes actuels d’un point de vue énergétique et économique.
Les nouvelles habitations prennent en compte l’observation de différents paramètres tels que le relief, l’orientation solaire, les vents dominants et bien sûr le climat. Cette étude permet de gérer au mieux les besoins énergétiques de base d’une maison (éclairage, ventilation, chauffage, climatisation). Sans oublier l’enjeu principal de ce type de bâti, les matériaux utilisés !
Tout a une cohérence dans une Maison Bioclimatique, un équilibre, entre ce que la construction apporte aux habitants et ce que les habitants en retirent !
Tirer profit du cycle naturel de la Terre. Par exemple, l’apport Solaire est très important dans cette conception, abondante et gratuite elle va être la pièce maîtresse de l’habitat. Savoir capter, maximiser, transformer la chaleur aussi bien en été qu’en hiver, tout en favorisant l’éclairage naturel.
Il n’y a pas de complexité que vous ne pourrez comprendre, bien au contraire tout est fait pour que l’habitant puisse par lui-même faire évoluer ce cycle naturel avec une influence bénéfique sur sa santé et surtout son portefeuille.
Car si vous ne le saviez pas sachez que la croissance du prix de l’énergie indique une courbe exponentielle ce qui signifie par exemple pour l’électricité que son prix sera 80% plus cher en 2030.
La solution est donc de construire une maison qui n’a pas besoin d’énergie pour se chauffer.
Oui vous avez bien lu et c’est tout à fait possible et partout en France !
La maison bioclimatique est à portée de tout le monde, même sa construction peut se faire avec ses propres mains.
Ne me dites pas que vous n’aviez jamais rêvé de construire un jour votre maison, même l’enfant au fond de vous, vous réclame encore et toujours sa cabane au fond du jardin…
A l’échelle architecturale : des matériaux issus du site de projet
C’est lors d’un road trip Corse que j’ai eu l’opportunité de découvrir in situ le projet du Mantinum,
d’Antoine Dufour architectes et de Buzzo Spinelli architecture, agences toutes deux lauréates des
AJAP
[2] 2016. Si je vous évoque ce bel aménagement hors France métropolitaine mettant en œuvre des
matériaux locaux et redonnant de la perméabilité à l’espace public, ce n’est pas dans le but de
promouvoir les transports aériens qui sont, nous le savons tous, relativement polluants. Cela n’aurait pasgrande cohérence au vu des enjeux environnementaux que nous défendons ici, c’est pourquoi je me suis
rendue sur l’île de beauté en voilier
[3]
!Mais pour revenir à l’aménagement dont je voulais vous décrire les qualités, il s’agit donc de la
reconquête des remparts de Bastia.
Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.
Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.
A l’échelle architecturale : des matériaux issus du site de projet
C’est lors d’un road trip Corse que j’ai eu l’opportunité de découvrir in situ le projet du Mantinum,
d’Antoine Dufour architectes et de Buzzo Spinelli architecture, agences toutes deux lauréates des
AJAP
[2] 2016. Si je vous évoque ce bel aménagement hors France métropolitaine mettant en œuvre des
matériaux locaux et redonnant de la perméabilité à l’espace public, ce n’est pas dans le but de
promouvoir les transports aériens qui sont, nous le savons tous, relativement polluants. Cela n’aurait pasgrande cohérence au vu des enjeux environnementaux que nous défendons ici, c’est pourquoi je me suis
rendue sur l’île de beauté en voilier
[3]
!Mais pour revenir à l’aménagement dont je voulais vous décrire les qualités, il s’agit donc de la
reconquête des remparts de Bastia.
Les architectes et bureaux d’études sont essentiels pour favoriser le réemploi des matériaux de construction, certains sont spécialisés dans le domaine du réemploi. Leur rôle inclut la conception de bâtiments avec des matériaux existants et locaux, la collaboration avec les entreprises de déconstruction, et l’éducation des clients sur les avantages environnementaux. Ils encouragent l’innovation, la traçabilité des matériaux et la circularité, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment. À travers des choix judicieux, la documentation des matériaux et la recherche continue, ils façonnent une approche plus durable en intégrant des principes de réutilisation dans la construction.
Les premières discussions sur le sujet éclosent vers la fin des années 90. BedZED répond à la politique du moment : concevoir une communauté écologique. Un ensemble d’acteurs s’activent sur le projet comprenant politiciens, architectes, ingénieurs, environnementalistes, urbanistes, sociologues, etc. D’après l’étude de l’Agence de développement et d’urbanisme les principaux objectifs sont de : ...
Au sein de la métropole de Saint-Etienne, le Parc François Mitterrand a fait l’objet d’une transformation réfléchie il y a une dizaine d’années par l’Atelier Alexandre Chemetoff dans le cadre du plan guide pour l’ensemble de la ZAC Manufacture Plaine Achille.
Au sein de ce parc, le dessin des sols répond par ailleurs à des enjeux de sobriété en terme de matière (utilisation du béton balayé, du pavé ponctuellement...) mais aussi dans le dessin par l’apport de perméabilité dans le traitement des sols (seuils, pavés enherbés, disparition de la bordure etc...).
Comme présenté précédemment, l’avantage principal de la paille hachée réside dans sa manipulation facilitée. L’amélioration du confort de travail est considérable, bien qu’il soit recommandé de laisser la mise en œuvre à une entreprise expérimentée. Au-delà de cet aspect, cette technique d’isolation possède de nombreux autres avantages. Ce matériau est adapté à la fois pour une mise en œuvre sur chantier ou en atelier pour de la préfabrication. De plus, nous avons vu qu’il pouvait être utilisé dans toute sorte de parois, mais ce n’est pas tout.
Plus spécifiquement, la paille hachée est un matériau particulièrement adapté pour le bâti ancien (avant 1948). L’insufflation créée un matériau homogène qui prend toutes les formes possibles : son format « vrac » lui permet de s’adapter aux surfaces non planes des vieux murs.
Pour le collectif Parenthèses, architectes, graphistes, ingénieurs, scénographes et menuisiers, l’urgence est aussi au réemploi. Et quoi de mieux que le mobilier urbain pour sensibiliser le public ? Après le constat désastreux des déchets collectés à la fin des festivals, jusqu’à 100 tonnes pour un festival, le collectif se mobilise : sensibilisation, prototype, campagne Ulule, collecte de fonds. L’objectif : donner une nouvelle vie aux tentes cassées ou abandonnées par les festivaliers, tout en sensibilisant au réemploi.
Le collectif imagine alors un mobilier déclinable en 6 fonctions : assises, banc, table, jeux, mange-debout et hamac ; le tout en réemploi et matériaux biosourcés et récupérés. On y découvre un double-toit et des arceaux provenant des tentes abandonnées, des coussins imaginés à partir des toiles de sol des mêmes tentes et rembourrés avec les déchets d’un matériau déjà recyclé : Le Pavé (à découvrir !). La structure porteuse est, quant à elle, réalisée avec des chutes de bois en contreplaqué. Enfin, les éléments d'accroche sont imprimés en 3D par un fil à base de bioplastique : une matière fabriquée par la société NaturePlast, qui utilise coquillages, marc de café ou encore blé pour produire le fil ! Ici, rien ne se perd, tout se transforme, et plusieurs fois !
Avez-vous déjà entendu parler de masse thermique, calorie et mouvement d’air chaud et froid, de tour des vents, de cheminées solaire ou encore, de puits canadien ou provençal ? Dans cet article, on vous explique tout en s’intéressant plus particulièrement à deux manières de produire de l’air frais avec des systèmes écologiques qui peuvent être conçus pour des constructions neuves ou existantes !
La Bolivie, pays d’Amérique Latine sur lequel porte notamment la suite de cet article, abrite dans le Sud-Ouest de son territoire, le plus grand et le plus haut désert de sel de la planète : le salar d’Uyuni. Culminant à plus de 3650m d’altitude, au niveau de l’Altiplano bolivien au sein de la cordillère des Andes, ce dernier représente en terme de superficie l’équivalent de la surface de l’Île de France, soit presque 12 000 km² ! Dur de se rendre pleinement compte de ces données chiffrées mais toujours est-il que cela en fait la réserve de sel la plus importante de la planète.
Lorsque nous partons à la découverte du Salar en ce quatrième jour de road trip après la traversée des paysages du Sud-Lipez, le jour se lève à peine et le décor semble en effet se prolonger à l’infini. Les quelques lumières des habitations et villages alentours s’éloignent peu à peu et il devient impossible de distinguer de quelle direction nous sommes partis.
Notre industrie doit abandonner les méthodes et processus traditionnels de production de matériaux et se tourner vers de nouvelles hypothèses constructives. À l'heure actuelle, la collaboration avec les organismes vivants sonne comme l'une des plus prometteuses solutions d'avenir. Depuis plus de 3,8 milliards d'années, ceux-ci continuent à se développer tout en s'adaptant à l'environnement, en faisant ainsi un modèle de résilience et de durabilité incomparable.Parmi ceux-ci, le champignon, apparu sur Terre depuis plus de 715 millions d'années, n'a cessé d'attirer et d'intriguer l'espèce humaine par ses propriétés tout à fait extraordinaires. Toxiques, comestibles ou hallucinogènes, ils effraient tout autant qu'ils fascinent. Ils intéressent aujourd'hui les chercheurs et chercheuses par leurs possibilités de démultiplication, de régénération, leur adaptation à toutes épreuves et leurs caractéristiques techniques, notamment dues à leur partie végétative : le mycélium.
Née dans les années 70 aux Etats-Unis, la définition de la biorégion s’oppose à la conception française qui divise le territoire selon des limites administratives et politiques. En effet, on parle ici d’une portion d’espace terrestre dont les frontières sont définies par des éléments et processus naturels, comme la topographie, l’hydrologie ou encore le climat. On y retrouve ainsi des écosystèmes spécifiques et uniques, des types de sols particuliers et des manières d’habiter propres au territoire, et donc une architecture dite vernaculaire. Pour l’essayiste américain Kirkpatrick Sale, qui a fait de la biorégion un de ses fers de lance, c’est «un lieu défini non par les diktats humains mais par les formes de vie, la topographie, le biotope ; une région gouvernée non par la législature mais par la nature».
Dans la construction "traditionnelle", les matières premières sont transportées et transformées directement sur site. À l’inverse dans la construction "préfabriquée" elles sont amenées dans un atelier ou une usine, à l’écart du lieu d’édification. Ces ressources serviront à fabriquer les modules ou éléments architecturaux qui seront, plus tard, assemblés lors du chantier. Cette façon nouvelle de réaliser l’architecture apparaît au XXème siècle. Elle prend toute son ampleur dans les années 1940, après la Seconde Guerre Mondiale.
De nombreux jardins de quartier parsèment la ville, créant ainsi des îlots de fraîcheur. À une plus grande échelle, un "éco-parc" a été conçu pour encourager la biodiversité. Chaque résident qui s'installe dans la cité est invité à planter un dattier, un arbre fruitier et un arbre d'ornement, dont il peut récolter les bienfaits. De plus, l'éco-parc abrite divers animaux qui sont nourris grâce au tri sélectif effectué par les habitants. En retour de leur participation au tri, ces derniers reçoivent des produits tels que du lait, des œufs ou même de la viande.
Les architectes et bureaux d’études sont essentiels pour favoriser le réemploi des matériaux de construction, certains sont spécialisés dans le domaine du réemploi. Leur rôle inclut la conception de bâtiments avec des matériaux existants et locaux, la collaboration avec les entreprises de déconstruction, et l’éducation des clients sur les avantages environnementaux. Ils encouragent l’innovation, la traçabilité des matériaux et la circularité, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment. À travers des choix judicieux, la documentation des matériaux et la recherche continue, ils façonnent une approche plus durable en intégrant des principes de réutilisation dans la construction.
Entre 2010 et 2019, 26 % de la consommation d’eau concernait les ménages, les reste allait aux agricultures et aux industries. À domicile, l’utilisation principale vient de l’hygiène corporelle (39 %), puis des toilettes (20 %), puis de la lessive et de la vaisselle (11 % chacun), suivi de la cuisine et de l’arrosage du jardin / de la voiture (6 % chacun), pour finir avec l’eau bue qui représente uniquement 1 %. À noter que l’OMS estime qu’un individu a besoin de 50 litres d’eau par jour pour vivre décemment et au-delà de 100 litres, on peut parler de gaspillage. Nous avons donc une consommation démesurée en France.
A mes yeux, l’architecture est une discipline passionnante car elle est vaste, elle nous incite à adopter une vision transcalaire du projet, à être des explorateurs. Le rôle de l’architecte, c’est de penser le projet dans sa globalité, dans son rayonnement à la grande échelle, comme dans son aspect le plus fin. Notre rôle est de comprendre et dévoiler toute sa complexité et d’en explorer toutes les facettes.La matérialité possède rien qu’à elle, une belle complexité dont on ne peut faire l’impasse dans la pensée du projet. Chaque geste effectué dans le maniement de celle-ci, va avoir un impact plus ou moins fort sur un territoire et ses habitants (humains, animaux et végétaux) et sur l’environnement. C’est pourquoi j’accorde de l’importance au processus qu’elle implique, depuis son extraction, jusqu’à sa mise en oeuvre sur le chantier.Forte de quelques expériences, je vais présenter des exemples de circuits courts sur des matériaux que j’ai travaillés de mes mains.
"Depuis le début de mes études, je m’attache beaucoup à cette notion de proximité des matériaux car je ne me vois pas envisager de penser le projet d’architecture sans traiter de cette question de provenance et de localité. A mes yeux les deux vont de pair. Il est facile de porter un discours qui prône l’ancrage d’un projet dans son territoire, de respect des us et coutumes propres à une
région sans vraiment se soucier ce qu’implique réellement la notion de localité. Mais si l’on s’amuse à gratter la surface et ancrer d’avantage son discours dans le réel, on peut découvrir des facettes du projet bien plus profondes et intéressantes et à terme, légitimer son discours sur le
local. Parler de local et de proximité, c’est englober toutes les valeurs du projet qui peuvent s’en rattacher. Pour faire l’exemple, je vais proposer un petit jeu."
Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.