L’été dernier, de nombreuses catastrophes naturelles se sont abattues en France en l’espace de quelques semaines. Entre sécheresses intenses sur l’ensemble de la métropole, canicules, feux de forêt, inondations et tempêtes violentes, ces évènements climatiques intenses ont causé 10 milliards d’euros de dommages sur l’année, un niveau inédit depuis 25 ans. Ce triste record illustre bien l’augmentation de ces évènements, tant dans leur fréquence que dans leur intensité.
Ce constat remet au cœur du débat public les conséquences du changement climatique dû à l’activité humaine. En 2019, le nombre de migrants climatiques a été estimé à 33.4 millions, habitants majoritairement en Afrique et en Asie du Sud-est. Bien que les populations les plus pauvres soient plus vulnérables, l’enjeu grandit aussi en Europe. Il devient alors urgent d’anticiper au maximum les changements à venir dans les prochaines décennies. Au-delà d’une volonté d’atténuer notre impact environnemental, il est devenu primordial de développer une stratégie d’adaptation, particulièrement pour nos bâtiments et nos villes.