chalet prefabrique

Écologique et préfabriqué, un habitat alternatif

Louisa Frangeul Articles écoconstructions

Avez-vous déjà pensé à vous faire livrer votre maison écologique ? Difficile de croire que le projet que l’on a fantasmé arriverait en kit dans notre jardin et pourtant c’est possible ! Les bâtiments préfabriqués ont la particularité d’avoir un chantier qui commence hors-site. En effet, les éléments de construction ont été, le plus possible confectionnés en atelier avant d’être définitivement assemblés sur votre propriété.

Des architectures préfabriquées et écologiques, ça existe ! Il faut simplement y réfléchir lors de la conception en vous adaptant à votre environnement pour profitez de toutes ses ressources. Vous pouvez choisir les matières, les matériaux et la manière de les harmoniser : osez l’originalité !

Dans cet article Ghara est allé à la rencontre de Sylvain, 58 ans, qui a opté pour auto-construire son « chez lui » en préfabriqué par empilement-bois, il y a un peu moins d’une vingtaine d’années. Son chalet se situe bien loin des montagnes, dans un petit village au nord de la France. À la recherche de la maison parfaite, il nous raconte comment et pourquoi, il s’est finalement lancé dans ce type d’ouvrage.

Extrait d’un mur intérieur, construction en bois empilé.

Préfabriqué, un alternatif

Écologique, un impératif.

Dans la construction « traditionnelle », les matières premières sont transportées et transformées directement sur site. À l’inverse dans la construction « préfabriquée » elles sont amenées dans un atelier ou une usine, à l’écart du lieu d’édification. Ces ressources serviront à fabriquer les modules ou éléments architecturaux qui seront, plus tard, assemblés lors du chantier. Cette façon nouvelle de réaliser l’architecture apparaît au XXème siècle. Elle prend toute son ampleur dans les années 1940, après la Seconde Guerre Mondiale. En effet, face à la crise du logement qui suit la guerre, il est demandé aux acteurs du bâtiment, architectes, urbanistes et constructeurs de trouver rapidement une solution pour reloger les populations à la rue. Les réflexions sur la préfabrication émergent lors de la reconstitution de nos villes. Seulement à cette l’époque, les décisionnaires sont bien loin d’être soucieux de l’écologie. Durant les temps modernes, les matériaux industriels tel que le béton, l’acier et le verre sont sur la scène de l’innovation.

Aujourd’hui, ce n’est pas le principe de construction que nous remettons en cause. Il est évidement possible de concevoir de manière durable en profitant des avantages que proposent les architectures préfabriquées, en voici quelques-uns :

  • Rapidité :

L’un des intérêts les plus connus dans ce type de construction, c’est la rapidité du processus. Dès la conception le projet est dessiné avec une trame prédéfinie. Cette organisation stricte ou modulaire permet d’accomplir une partie de l’assemblage hors-site. Grâce à cette opportunité, les professionnels ne dépendent pas des conditions météorologiques ou des contraintes physiques d’un paysage. Ils peuvent travailler dans des espaces adaptés munis d’équipements spécialisés. Les éléments sont contrôlés puis transportés sur le lieu du chantier où ils seront définitivement installés. Cette pratique permet un gain de temps considérable.

  • Rassurante :

Le passage en atelier ou en usine rendent les pièces moins exposées aux erreurs humaines. Le processus de fabrication des éléments est plus maitrisé et/ou supervisé que dans une construction « traditionnelle ». Les produits finaux sont donc de meilleure qualité car plus précis. La standardisation permet un travail sur le chantier simplifié. Les conditions y sont aussi plus sûres : les risques de blessure y sont réduits. L’architecture préfabriquée a l’atout d’être rassurante puisque plus contrôlée.

  • Économe :

Comme le dit le fameux proverbe « le temps, c’est de l’argent ». Il n’a pas tort : la diminution du temps sur site implique la diminution de la mobilisation de la main-d’oeuvre et des transports. Aussi, puisqu’une partie des composants architecturaux est manufacturée dans un lieu de production dédiée, la matière nécessaire peut être calculée et mesurée. La construction préfabriquée est économe, temporellement, humainement, matériellement mais aussi financièrement. Tous ces facteurs évoqués ci-dessus réduisent le prix au mètre carré. De plus, toujours grâce à une production partiellement hors-site, la probabilité d’utiliser le budget des coûts imprévisibles est minimisée.

  • Durable :

L’architecture préfabriquée peut être durable, ce point ne dépend que de vous et de vos choix ! Comme vous l’avez compris, ce qui est appelé préfabriqué n’est que le principe de construction. En revanche ce qui rend un bâtiment respectueux de son environnement c’est son installation dans le paysage et les ressources matérielles et énergétiques qu’il demande pour son usage, pour y habiter. 

Les conseils de Ghara :

La phase de conception est sûrement la plus importante d’une construction préfabriquée. Rapprochez-vous de spécialistes dans le domaine, ils peuvent vous aider à réaliser vos désirs les plus fous et surtout vous aviser à atteindre vos objectifs écolos !

Par exemple, vous pouvez préférer l’atmosphère chaleureux que procure l’emploi du bois. Celui-ci peut avoir un impact moindre en étant issue de forêt gérées de façon responsable. Ou encore, parier sur le réemploi : c’est une autre méthode pour construire tout en étant soucieux de notre environnement. Saviez-vous que les activités du bâtiment et des travaux publics (BTP) génèrent ¾ des déchets produits en France [1] ? En vous approvisionnant dans des matériauthèques coopérant avec les auto-constructeurs, il est certain que vous trouverez le nécessaire pour être créatif dans la projection de votre habitation. 

Surtout n’oubliez pas d’être consciencieux dans le choix de votre système de production d’énergie, il serait favorable qu’elle soit renouvelable. Pompe à chaleur, chaudière biomasse, poêle à bois, panneaux solaires, il y a tant de possibilités qui s’offrent à vous ! Celles-ci dépendent en priorité de la géographie de votre habitat et de ces contraintes. En réfléchissant à l’implantation dans son contexte, vous pouvez tirer un maximum de profit des énergies qui y sont à disposition : la géothermie ou l’aérothermie ou le solaire.


[1] Anonyme. (2022). Déchets du bâtiment et des travaux publics. Ministères Écologie Énergie Territoires. https://www.ecologie.gouv.fr/dechets-du-batiment-et-des-travaux-publics

Construction en bois, structure de la maison.

Rencontre avec Sylvain, et sa maison en bois préfabriqué

Façade principale, construction en bois empilé.

Ghara est passé dans ce petit village de l’Aisne, pour rendre visite à Sylvain qui vit dans son chalet en bois massif.

Il y a une vingtaine d’années, le jeune homme s’était aventuré à devenir auto-constructeur. Il voulait fabriquer lui-même sa maison : une construction préfabriquée par empilement-bois.

Dans son cas, ce sont toutes les poutres en pin qui ont été coupées, taillées, préparées en atelier avant d’être livrées dans son jardin.

Le logement n’est pas petit et l’ensemble mesure 169 m2.

Comme prévu, le chantier a été rapide, puisqu’il a pu habiter la demeure seulement une année après le commencement des travaux. Il répond à nos questions dans cet entretien ci-dessous.

Voudrais-tu raconter ton histoire aux lecteurs de Ghara ?

« Que je vous raconte mon histoire, mais il n’y a pas grand-chose à dire, comme la majorité d’entre-nous, j’ai toujours rêvé d’avoir ma maison, pour accueillir ma famille, mes amis : une maison qui me ressemblerait. Alors, au tout début, j’avais été voir différents constructeurs pour voir ce qu’ils proposaient, et combien ça couterait. J’ai été très déçu, ils me présentaient tous des plans définis, très classique, ce que tu peux voir partout avec rien de spécial, en parpaings avec du crépi !  Ça me correspondait pas du tout. »

Comment as-tu trouvé le projet qui s’apparentait à tes envies ?

« C’est grâce à un ami ! Il m’a mis en relation avec quelqu’un qui construisait lui-même, en bois dans la région. J’étais super-intrigué alors je suis allé à sa rencontre. Je lui ai demandé si je pouvais visiter sa maison. J’ai adoré son projet, tout était fait selon ce qu’il voulait : il avait fabriqué son « chez-lui ». Et moi, ça m’a donné vraiment envie. »

Peux-tu nous en dire plus, qu’est-ce que tu as aimé dans la construction en bois que tu as visitée ?

« Je crois que c’est le matériau que j’ai aimé particulièrement. Quand je suis rentré dans sa maison, il y avait l’odeur du bois.  Je m’y suis tout de suite senti bien, comme si j’étais en vacances.  Je voulais pas être enfermé dans une maison et là j’ai ressenti, l’atmosphère de la montagne, sans y être. Et puis, il y avait tout ce côté économe lié aux valeurs écologiques qui m’ont intéressé. Je ne suis pas quelqu’un d’extrêmement écologique, mais pour moi il y a un minimum de logique à avoir face à ce qui se passe aujourd’hui : penser à nos ressources, à ce que l’on produit et consomme, c’est important pour les générations avenirs. Je voulais pas bâtir un truc de plus en béton. »

En te lançant dans cette construction atypique, tu n’avais pas peur des travaux ?

« Non, je n’avais pas peur des travaux, je suis quelqu’un de très manuel. Au contraire c’était beaucoup plus valorisant pour moi de penser et de construire ma maison. Je suis content d’avoir dessiné les plans par rapport à mes envies et mes besoins. Je dis pas que c’était facile, je me suis juste lancé et j’ai appris tous les jours. Je n’avais jamais construit de maison auparavant, mais on l’a fait. »

Comment s’est passé avant le chantier, explique-nous ?

« J’avais déjà le terrain, je l’avais acheté fin 2002. En 2003, j’avais trouvé ce que je voulais faire, une maison préfabriquée en bois empilé. C’est la personne dont j’ai visité la propriété m’a donné le contact de l’entreprise qui vendait ce genre d’habitation sur mesure. Je leur ai écrit, puis on a échangé selon le plan que je leur avais donné. Ils ont tout vérifié et calculé, l’épaisseur et la longueur du bois, la quantité de fenêtres, les hauteurs et l’agencement de l’espace selon les coupes possibles. En 2004, le chantier a commencé. »

Dessins techniques, construction en bois empilé.

Comment s’est déroulé le chantier ?

 » Mi-2004, j’ai reçu les premiers plans de fondation. Des amis sont venus m’aider et nous avons tout de suite démarrer. Les fondations c’est une étape très importante car le bois ne peut pas s’installer sur la terre, il doit reposer sur un support sec pour que l’eau ou les insectes ne s’infiltrent pas. Avais-tu déjà remarqué que tous les chalets en montagne sont montés sur un mètre de pierre ? Trois mois plus tard, la maçonnerie était terminée.

J’ai réceptionné le bois fin 2004 _ le 20 décembre _  je m’en souviens très bien, c’était juste avant Noël.

Les camions sont arrivés dans le village, ils avaient une demi-journée de retard, parce qu’ils n’avaient pas trouvé le terrain ! J’avais loué une grue pour décharger le bois. Les plus longues poutres mesuraient 12m de long. Les autres étaient coupées à 3, 5, et 9m organisées dans plusieurs paquets. Chaque élément en bois était numéroté pour la construction. À cinq ou six, on a commencé l’assemblage en janvier. Je voulais pas laisser le matériel et le monter au plus vite, j’avais peur de le perdre. S’il manque une pièce dans le jeu, c’est très embêtant ! »

Dans le jeu ?

« C’est comme un grand jeu, c’est très simple à comprendre : il y a une notice à suivre où toutes les dispositions sont expliquées. En fait, la maison s’élève en escargot. Il faut commencer avec le premier paquet, sortir tous les éléments et les combiner. Une fois l’ouvrage réalisé, il faut continuer avec le second paquet et ainsi de suite. »

Réception du bois, construction en bois empilé.

N’était-ce pas dangereux de construire pendant l’hiver?

« Il se trouve que le bois gelait à cause des températures, alors on mettait du gros sel avant de monter dessus pour ne pas glisser. Seulement, il faut avouer que le sel ce n’est pas bon pour le matériau. Avec les copains on ne faisait pas les malins à trois mètres de haut sur des poutres. Ça glissait, on s’est fait des petites frayeurs mais quand tu es dedans, t’y vas ! Les murs se sont montés assez rapidement. »

Combien de temps avez-vous mis pour réaliser le tour complet de la maison ?

 » En avril, tout était pratiquement fini ! Les murs étaient haussés, la toiture bâchée et couverte (avec une  tuile en ardoise locale). Les gros oeuvres vont super vite ! Cette étape est très motivante, parce que tu vois l’évolution chaque jour, les pièces qui se dessinent, tu sais où va où et puis tu fais tout de A à Z. Toujours, courant avril, je me suis fait livrer les fenêtres. En mai et pendant 8 mois après, j’ai aménagé tout le reste : les sols, les escaliers, les boiseries intérieurs, les portes, etc… J’étais fière, je me disais que je réalisais ma maison, c’était ma première expérience. Je me rappelle de la couleur des murs, le bois était très clair, presque blanc, aujourd’hui ils sont si différents.

Je suis rentré dans la maison le 1er janvier 2005. Le rez-de-chaussée était achevé et c’était suffisant pour mon emménagement.  Après j’ai pris mon temps, autour d’une année, pour accomplir le premier étage. »

Sur le chantier avec les copains, construction en bois empilé.

Une construction durable, pourquoi ?

« Il y a plusieurs choses qui me paraissaient intéressantes de partager dans l’utilisation d’un bois massif pour un système de construction préfabriquée par empilement :

Les poutres servant pour les murs sont en bois massif reconstitué contrecollé duo, c’est-à-dire que tu coupes un arbre en deux et tu le recolles face à face dans l’autre sens et parallèlement au sens des fibres. L’épaisseur des poutres d’environ une vingtaine de cm permet une résistance structurelle et thermique : ce qui est magique ! La maison n’est faite qu’en bois, le mur extérieur et aussi le mur intérieur. Sans mentionner l’économie réalisée dans les coûts des matériaux, c’est surtout une économie dans l’usage de nos ressources. J’avais choisi un bois avec un label respectueux de la forêt. Par rapport à une construction « ordinaire », je n’ai rien de décoratif, pas de plaque de BA13, pas de faux-plafonds, de faux-murs ou je ne sais quoi.

Toujours grâce à l’épaisseur du bois calculée et de l’emploi de ce matériau unique, la maison fonctionne avec une ventilation naturelle et « pratiquement » sans isolation ! Il possède à lui seul les composants thermiques nécessaires à l’habitation, il garde la chaleur pendant l’hiver et nous en protège pendant l’été. Le bois respire, c’est-à-dire que l’humidité se régule dans les murs et l’air circule naturellement.

J’ai dit « presque » sans isolation, parce-que lors de la construction nous avons disposé de la laine de mouton entre chaque niveau de bois. Cette laine sert à éviter les courants d’air pendant les premières années avant que le bois trouve sa position finale. Mécaniquement ce n’est pas possible de le tasser. C’est une histoire de temps et de gravité, le bois vit et bouge jusqu’au moment où la maison va trouver sa forme définitive. La mienne s’est abaissée d’environ une dizaine de cm. Il y a quand même 3,5 tonnes de tuiles sur le toit ! Dans les montagnes, la toiture est souvent plus légère et c’est la neige joue se rôle de poids.

Le poêle à bois, construction en bois empilé

La maison est chauffée exclusivement grâce au poêle à bois. C’était dans les plans de conception dès le départ du projet, ce mur en brique au centre de la maison avait été dessiné pour supporter la chaleur du feu. Mon tout premier poêle était un 7kWatt, parce que nous nous étions installés qu’au rez-de-chaussée et après avec l’aménagement du premier, nous l’avons changé pour un 14kWatt. J’achète le bois à un copain, il vient de la forêt d’à côté, juste là, c’est du bois local, ça fait marcher l’économie d’ici.

Après, il faut que je sois honnête avec vous, je n’ai jamais 30 degrés dans la maison.

Pendant l’hiver on s’accommode aux alentours de 19/20°C. À l’étage, il fait toujours un peu plus chaud parce que la chaleur monte et c’est mieux, c’est là où se trouvent les chambres des enfants. Ma famille et moi, nous sommes habitués à porter des pulls ou des vestes pendant l’hiver, il faut vivre avec les saisons aussi ! Les gens voudraient avoir le même confort tout au long de l’année, ce n’est pas logique !

Je pense de plus en plus à monter un panneau solaire sur le toit pour ma consommation d’électricité. »

Est-ce qu’il y a des inconvénients à vivre dans cette maison en bois ?

« Non pas vraiment, le seul hic c’est l’entretien strict et régulier de la maison. Je me répète mais comme le bois est une matière vivante il faut le surveiller, le protéger contre les insectes ou les intempéries, la pluie, la grêle ou le soleil, ça abime les façades. Alors tous les cinq ans, il faut les poncer et les repeindre avec de la lasure. Il existe des lasures plus écologiques que d’autres. »

Y-a-t-il des choses que tu regrettes ou que tu aurais fait autrement ?

« J’ai choisi un bois finlandais parce que je le trouvais très beau. Maintenant tu peux acheter du bois en France, pour la construction en empilement, il viendra surement du Jura. Dans ma région, le bois de construction sert pour faire des structures poteaux-poutres ou des ossatures bois qu’il faut remplir avec de la paille ou de la terre. J’étais attiré par le style des maisons finlandaises et avec le recul, je me dis que j’ai fait un choix esthétique plutôt qu’écologique. »

Si tu devais refaire une maison, tu referais la même chose ?

« Je pourrais faire complètement autre chose aussi, j’ai adoré conceptualiser les plans et j’avais beaucoup d’idées différentes. Seulement il y a un moment où il faut faire un choix. Et puis tout dépend de ton terrain aussi, ma maison s’intègre dans la pente. Ce dénivelé je ne pouvais pas le changer, c’était une contrainte dans le design. Je ne regrette pas du tout d’avoir fait une construction en bois et j’aime toujours autant ma maison ! Toutefois, si je devais avoir une autre maison, je ne la referais pas, à mon âge ce serait trop dangereux, j’achèterais une maison en pierre ! »

En pierre, tu as peur des incendies ?

« Il n’y a pas de problème d’incendie dans une maison en bois, c’est une fausse idée que les gens se font. Une maison en pierre c’est pareil qu’une maison en bois, seulement les châteaux fort ça dure plus longtemps ! C’était une petite blague. »

La maison de Sylvain, construction en bois empilé.

Construire c’est avoir un impact sur notre monde : les choix de Sylvain pourraient être discutables. D’ailleurs, il le remarque lui-même et s’interroge sur les manières d’être davantage tourné vers de l’éco-construction. Son chalet convivial et chaleureux a tout de même des qualités non négligeables et chaque pas vers une alternative plus verte compte.  Son expérience nous apprend qu’il est important de prendre son temps lors de la planification de notre projet, d’autant plus si c’est un système préfabriqué et écologique ! Avoir les connaissances requises demande une certaine implication. Heureusement, pour nous aider des structures comme Ghara existe. Ce centre regroupe des personnes engagées proposant des formations, notamment sur la construction bois, permettant de bâtir tout en faisant de notre mieux pour préserver notre environnement.

LEA FALLET

Architecte D.E