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Expo Lille – Villes Vivantes : Histoires de réconciliations entre ville et nature

Louisa Frangeul Actualité Ghara

Pendant plusieurs semaines s’est tenue l’exposition « Villes Vivantes : Histoires de réconciliations entre ville et nature », portée par le WAAO – centre d’architecture et d’urbanisme à Lille. De manière immersive, la relation entre ville et nature est questionnée par l’analyse de 9 villes dispersées dans le monde entier. Quelles mesures sont prises pour intégrer le vivant dans nos villes face aux urgences de la crise écologique et climatiques ?

Des acteurs de qualité pour une exposition engagée

Affiche de l’exposition « Villes Vivantes »

De grandes figures de la transition écologique dans le milieu de l’architecture et de l’urbanisme ont participé à l’élaboration de l’exposition. Cette qualité d’acteurs permet de répondre de manière pertinente à la question de la relation entre ville et nature, et ainsi de mieux comprendre la place accordée au vivant dans les milieux urbains.

Tout d’abord, l’exposition est introduite par les récits de Thierry Paquot, philosophe et écrivain sur la ville et l’architecture. Ensuite, le commissaire est l’Agence TER – titulaire du Grand Prix National de l’Urbanisme en 2018. L’agence propose un urbanisme engagé pour intégrer le vivant aux projets d’aménagement aux quatre coins du monde.

De plus, c’est Bellastock qui a pensé et réalisé la scénographie à partir de matériaux issus de réemploi. Cet acteur phare de renommée nationale (voire au-delà), est lauréat du palmarès des Jeunes Urbanistes en 2020 et se consacre à l’économie circulaire appliquée au secteur du BTP.

Une approche par la pluralité de contextes

Carte de Lille avec localisation des espèces animales présentes ainsi que les acteurs en faveur de la biodiversité

C’est par l’observation de 9 villes que l’exposition propose de découvrir la cohabitation entre urbain et nature. Chacune est représentée dans un pavillon immersif contenant vidéos, maquettes, cartes, dessins, …

Une multitude de récits, de lieux, de climats, de peuples, de contextes environnementaux et culturels sont ainsi dépeints. Parmi les villes exposées, il y a :

– Lille : Nous sommes les animaux voisins

– Toulouse : Je suis le fleuve impétueux

– Barcelone : Je suis la ville bioclimatique

– Turin : Je suis le temps du sol vivant

– Detroit : Je suis le sol qui résiste

– Bogota : Je suis la montagne sacrée

– Shangai : Je suis l’individu dans la mégalopole

– Groningen : Je suis la mer qui monte

– Marrakech : Je suis l’arbre dans le désert

Au-delà de la localisation, le vivant est étudié à différentes échelles : celle du territoire avec les conditions climatiques et géographiques (présence d’un fleuve, d’une montagne) mais aussi à l’échelle du bâtiment et du parc pour finir par l’échelle de l’individu, qu’il s’agisse de l’Homme ou d’autres espèces animales.

Architecture et nature : en savoir plus

Si cette thématique vous intéresse, Ghara propose un article traitant de la relation entre architecture et nature à l’échelle des bâtiments et des terrains :

Pour celles et ceux qui regrettent d’avoir raté l’exposition, le livre sort bientôt (disponible pré commande) :

Et n’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel du WAAO pour vous tenir au courant des prochains évènements :

ARGANTAËL BEUCHERIE

Architecte diplômée d’état et certifiée Pro Paille